Dates : du 26 mai au … juin
Km parcourus : … kilomètres ~
L’Italie, berceau de la civilisation romaine, est composé de 20 régions, dont 2 îles principales : la Sicile et la Sardaigne. Péninsule de l’Europe méridionale baignée par la mer Méditerranée, ce pays montagneux partage ses frontières avec la France, la Suisse, l’Autriche et la Slovénie. Andiamo a vivere la dolce vita !
Après 7 semaines de pause en Croatie, jeudi 22 mai 2025, nous récupérons notre Gru qui est resté chez nos amis à Avignon. Après une nuit passée chez eux, vendredi après-midi 23 mai, nous prenons la très jolie route des Crêtes entre Cassis et La Ciotat. Une route sinueuse et spectaculaire qui offre de sublimes points de vue sur le parc national des Calanques.






Ce week-end, nous le passons au Castellet, sur le mythique circuit Paul Ricard, avec les anciens copains pilotes Caterham de Marcel. Au programme de ces 2 jours, des retrouvailles émouvantes, des belles courses, du soleil, du fun et de l’amitié. Quel bonheur d’avoir pu partager ces quelques heures avec les copains que nous n’avions pas revu depuis presque 10 ans pour certains !













Ligurie
Dimanche 25 mai 2025 en fin de journée, nous reprenons la route et poursuivons notre road trip direction l’Italie. Après une nuit passée dans un joli coin en dessus de Monaco, nous passons enfin la frontière italienne lundi 26 mai. A cause de travaux routiers sur l’autoroute, nous sommes bloqués à plusieurs reprises dans les bouchons. Nous décidons de quitter l’autoroute et sortons à la hauteur de Loano. Manque de bol, il y a aussi un énorme bouchon sur la départementale longeant la mer. Nous tentons un itinéraire bis qui va s’avérer bien vallonné mais surtout très étroit (2m30 alors que Gru mesure 2m20 de large, glurps). Nous aurons gagné quelques kilomètres sur le bouchon mais surtout de nouveaux cheveux blancs sur nos têtes.
Finale Ligure
En fin de journée, nous décidons de nous arrêter sur une aire de camping-car à côté de la station balnéaire de Finale Ligure et d’y passer la nuit. C’est l’une des rares aires les pieds dans l’eau et surtout pas trop chère (18€ pour 24h) dans la région.






Rapallo
Mardi 27 mai, nous profitons de notre spot et sortons table et chaises pour chiller un peu au soleil. En fin de journée, nous rejoignons la ville de Rapallo et trouvons un parking sur les hauts de la ville qui autorise le stationnement des camping-cars. Pas très glam, mais il fera très bien l’affaire pour une nuit.
Nous prenons le bus juste à côté du parking et descendons faire un tour en ville. Nous passons devant la belle basilique et empruntons les jolies petites ruelles de son centre historique. Nous longeons ensuite le bord de mer, admirons son château-forteresse qui domine la baie de Rapallo et passons devant le joli kiosque à musique. Nous nous arrêtons boire un apéro et comme toujours en Italie, on nous amène un incroyable plateau d’amuse-bouche compris dans le prix. Pour 18€, nous avons soupé, c’est un super bon plan. On se sent tout de suite ailleurs, dans une ambiance festive et colorée.























Portofino
Mercredi 28 mai, nous prenons le bateau-navette qui nous amène à Portofino. Ce village niché dans une petit baie est plein de charme, malgré les énormes yachts et la horde de touristes qui descendent comme nous à terre pour la visiter. Rendu célèbre dans les années 1950 par la chanson « Love in Portofino » écrite par Leo Chiosso et composée par Fred Buscaglione, elle sera ensuite reprise par de nombreux interprètes comme Dalida ou Andrea Bocelli. À bord de son voilier le Bel-Ami II, Guy de Maupassant y séjournera une semaine en septembre 1889.
Nous marchons jusqu’au phare et la balade offre de superbes points de vue sur le château, la mer et les belles demeures cachées dans la luxuriante végétation. Nous savourons un apéro au bar lounge du phare puis faisons un tour dans les ruelles colorées du centre. Dans l’après-midi, nous reprenons le bateau (tout aussi bondé qu’à l’aller).


































Santa Margherita Ligure
A notre retour, nous faisons une halte dans le joli village de Santa Margherita Ligure, petite station balnéaire entre Rapallo et Portofino. Nous découvrons son petit centre historique, ses petites places animées et admirons ses beaux bâtiments colorés. Puis, il est temps de déguster une salade rafraîchissante sur une terrasse avant de reprendre un bus pour retourner auprès de Gru à Rapallo.
Ce soir, nous devons être à Gênes au plus tard à 21h00 pour monter dans le ferry qui nous amènera à Palerme en Sicile. Une traversée qui va durer 19h30 (départ de Gênes à 23h00, arrivée à Palerme le lendemain vers 18h30). C’est bien de voyager à ces heures-ci, car nous faisons la moitié du trajet de nuit. L’embarquement se fait sans souci. Comme il est interdit de rester dans les véhicules durant le trajet, nous avons réservé une cabine. Après avoir fait quelques courses alimentaires et préparé quelques affaires, il est temps d’aller se coucher. Bonne nuit …
La journée du lendemain passera finalement assez vite et en fin de journée, nous voici en Sicile. Initialement, nous avions prévu d’y descendre par la route, mais nous ne voulions pas y être au début de l’été, avec une foule de touristes et surtout sous une chaleur écrasante. Il peut faire très chaud ici l’été et vivre en camping-car sans clim’, c’est pas franchement l’idéal. Nous avons donc opté de nous y rendre en ferry, de faire le tour de la Sicile tranquillement puis de remonter l’Italie par la route pour découvrir le pays. Et je pense que nous avons bien fait. Il est super beau, 23 degrés et il y a déjà bien assez de monde à notre goût.













Sicile
La Sicile est la plus grande île méditerranéenne et depuis 1946, elle est l’une des cinq régions autonomes italiennes. Sa superficie de 25’708 km2 en fait la région la plus étendue d’Italie et son territoire est constitué de 9 anciennes provinces à leur tour partagées en 390 municipalités. Elle est également la seule région italienne à compter deux des dix villes les plus peuplées du pays : Palerme, son chef-lieu et Catane. La langue officielle est l’italien, mais elle a sa propre langue parlée et écrite, le sicilien.
Nous descendons du ferry et nous nous trouvons tout de suite plongés au coeur de la capitale, Palerme. Nous faisons une grande boucle autour de cette immense ville peuplée de 626’000 habitants puis prenons la route pour Cefalù. Je nous ai trouvé un petit camping sympa afin que nous puissions nous y poser quelques jours.
Cefalù
Jeudi 29 mai, nous arrivons au camping Costa Ponente vers 20h30 et découvrons notre joli emplacement pour ces prochains jours. Grâce à la carte ACSI que nous avons achetée au début de notre road-trip, nous avons des prix en basse saison dans les campings partenaires. Dans ce dernier, le tarif est de 23€ pour un camping-car, 2 personnes, l’électricité et tous les services compris. Il y a un petit resto, une piscine et il se situe au bord de la mer. Pour rester quelques jours, c’est parfait.
Vendredi 30 mai, nous profitons de la matinée pour bricoler un peu sur Gru et descendre nos vélos qui n’ont plus vu le plancher des vaches depuis bien longtemps les pauvres. Il faut graisser nos chaînes qui sont bien rouillées !! Puis nous partons nous baigner à la petit plage du coin. Moi qui n’aime pas la chaleur, la température est parfaite et l’eau super bonne, un vrai bonheur ! Nous tentons un saut à la piscine mais les bonnets de bain sont obligatoires et nous n’en avons pas avec nous, caramba ! Tant pis, une petite douche et une pause sur les chaises longues feront bien l’affaire.
En fin de journée, nous enfourchons nos vélos et partons visiter Cefalù. Située sur la côte nord de l’île, Cefalù est l’une des principales stations balnéaires de l’île. Elle tire son nom du grec kephalḗ qui signifie « tête », à cause du promontoire rocheux contre lequel elle fut bâtie. Nous longeons le lungomare avec ses restaurants de plage, puis nous posons les vélos près de la jetée pour admirer la vue sur la ville et la porta Pescara, du nom de celui qui la fit ériger en 1570. A l’époque, le village était entièrement entouré de murs qui assuraient sa protection contre les attaques de pirates et 4 portes permettaient l’accès au centre de la ville. Aujourd’hui, il ne reste que celle-ci.
Nous marchons dans les rues de la ville et nous nous imprégnons de l’ambiance des lieux. De nombreux restaurants, bars et magasins fourmillent un peu partout. Et pour la saison, le touriste est également bien présent ! Nous soupons au restaurant Bastione & Costanza et profitons d’un magnifique coucher de soleil. A la nuit tombée, nous remontons sur nos vélos et retournons au camping pour quelques parties endiablées de Uno sur notre terrasse avant d’aller nous coucher. Buona notte tutti !
























Samedi 31 mai, nous chillons sur notre terrasse la journée et profitons de faire un peu d’administratif. En fin d’après-midi, nous repartons faire un tour en vélo à Cefalù. Nous visitons la Cathédrale normande fortifiée avec ses grandes tours jumelles. La visite est gratuite, mais payante pour certaines pièces ainsi que pour monter sur le toit.
Nous parcourons ensuite le corso Ruggero, rue principale de la ville bordée par de nombreuses boutiques et restaurants. Nous admirons ses belles façades et faisons quelques emplettes souvenir. Pour terminer notre soirée, nous prenons un apéro sur une magnifique terrasse et dégustons de très bonnes pâtes de la région. Encore une douce soirée sur cette magnifique île que nous apprécions de plus en plus.



















Dimanche 1er juin, nous quittons notre petit camping en fin d’après-midi et roulons jusqu’au village de Collesano, situé dans les terres. Nous visitons le musée Targa Florio qui contient une importante collection de photos, de documentaires inédits, d’objets et de souvenirs de la course de voitures de route la plus dure et la plus fascinante de tous les temps, la légendaire « Targa Florio« .
Cette course automobile s’est déroulée sur les routes siciliennes entre 1906 et 1977. Au cours de ses trois-quarts de siècle d’existence, courue par les plus grandes marques automobiles, elle est devenue l’une des courses légendaires de la compétition automobile. D’ailleurs, Porsche a nommé l’un de ses nombreux modèles de 911 « Targa », en hommage à cette course que la marque remporta 11 fois de 1956 à 1973. Une épreuve de rallye et une épreuve historique continuent à être organisées chaque année.
Après une bonne heure de bouchons sur l’autoroute, nous arrivons enfin à Palerme. Ce soir, nous dormons sur une aire de camping-car située dans une incroyable oasis de verdure. L’Association culturelle « Les jardins des fées » à but non lucratif a été fondée en 2014 et associe de nombreux particuliers dévoués à la passion de l’agriculture biologique et la culture d’une alimentation saine. Elle met également à disposition quelques places pour les camping-cars. Au milieu de cette nature, nous n’avons vraiment pas l’impression d’être en ville. Il y a même une adorable petite guinguette qui accueille des groupes de musique. Nous profitons du lieu et savourons un petit cocktail avant d’aller nous coucher. Demain, nous visiterons Palerme, dont le centre historique se situe à une quinzaine de minutes à vélo.
Arrivederci …






























Palerme
Lundi 2 juin, nous profitons de prendre notre petit-déjeuner à l’ombre des oliviers. Au soleil, ça tape déjà bien méchamment. Heureusement, il y a une petite brise agréable. Nous descendons nos vélos et partons à la découverte de cette incroyable ville. Nous sommes vite mis dans l’ambiance avec la circulation et les coups de klaxon à tout va.
Nous passons devant le Teatro Politeama, monument à l’architecture néoclassique et siège de l’orchestre symphonique de Sicile. Puis, nous nous arrêtons visiter le Teatro Massimo, somptueux auditorium construit en 1897 et qui est le troisième plus grand avec ses 1’387 sièges, après l’Opéra Garnier en France et celui de Vienne. Une visite de 40 minutes très intéressante pour 12€/personne qui nous permet de découvrir son immense scène modulable, la loge royale et ses salons privés ainsi que la salle de l’écho.
Après avoir dégusté un « granita al limone » bien rafraîchissante, nous découvrons l’extérieur de l’incroyable Cathédrale construite au 12e siècle par l’archevêque normand de Palerme Gautier Ophamil à l’emplacement d’une très ancienne basilique de l’empire romain transformée en mosquée au 9e siècle par les Arabes. Une vraie merveille architecturale.
Nous poursuivons notre balade à travers le centre historique qui est un musée à ciel ouvert. A tous les coins de rue, nous tombons sur de jolies places, de magnifiques églises, et de superbes palais. Mais nous sommes également confrontés à l’envers du décor en passant par des ruelles secondaires non fréquentées par les touristes où de nombreuses poubelles jonchent le sol et où les détritus volent un peu partout. La ville est, en règle générale, très sale.
Avant de retrouver le calme de notre petit coin de nature, nous nous arrêtons boire un Spritz (boisson n° 1 en Sicile que l’on trouve vraiment partout) sur la via Maqueda, artère piétonne principale de la vieille ville qui grouille de touristes, de restaurants et de magasins en tout genre. Une journée intense et bien remplie.




































Mardi 3 juin, nous remontons sur nos vélos pour terminer les derniers points d’intérêt que nous voulions voir à Palerme. Aujourd’hui, la circulation est encore plus dense et il faut vraiment être à son affaire pour slalomer entre les voitures, éviter les piétons, les scooters et les bus qui arrivent d’un peu partout. On se dit qu’on est peut-être un peu fou de se prêter à cet exercice, mais on y est, on y va … On ne réfléchit pas trop, on regarde droit devant et on fonce !
Nous nous arrêtons visiter une curiosité locale un peu morbide, les catacombes des Capucins. 3’000 momies sont disposées le long de galeries qui sont divisées en plusieurs catégories : hommes, femmes, vierges, enfants, prêtres, moines et professionnels. A la fin du 16e siècle, le cimetière du monastère des Capucins commençant à manquer de place, les moines ont construit une crypte sous ce dernier et ont embaumé leurs défunts. À l’origine, les catacombes avaient été creusées à la seule intention des moines. Au cours des siècles suivants, bénéficier d’une inhumation dans les catacombes capucines devint cependant une marque de prestige social pour l’élite sicilienne. Les proches rendaient souvent visite à leurs disparus, non seulement pour prier, mais aussi pour maintenir les corps dans un aspect présentable. Les catacombes furent entretenues pendant des siècles grâce aux dons des familles. Chaque nouveau corps était placé dans une niche temporaire, avant d’être déplacé dans son lieu de repos définitif. Tant que les dons se poursuivaient, le corps restait à sa place. Dans le cas contraire, le cadavre était entreposé sur une étagère en attendant l’arrivée de nouveaux fonds.
Les catacombes sont ouvertes au public, mais la prise de photographies y est interdite et un garde veille au grain. Des grilles en fer ont dû être posées pour empêcher les touristes de toucher ou de se prendre en photo avec les corps. Avec la lumière et les nombreux visiteurs, les corps se dégradent de plus en plus.
Après cette visite quelque peu particulière mais tout de même intéressante, nous traversons les jardins du Palazzo della Zisa, puis la Porta Nuova datant de 1570, avec son arc de triomphe de 43 mètres de haut. Nous passons devant le Palazzo dei Normanni, palais majestueux du 9e siècle abritant aujourd’hui un musée, les appartements royaux et la chapelle palatine classée à l’UNESCO. Toutefois, le tarif est de 19€/personne, alors nous renonçons à le visiter.
Nous roulons ensuite jusqu’au Mercato Ballarò, un des marchés historiques de Palerme et le plus ancien de la ville fréquenté quotidiennement par des centaines de personnes. C’est avant tout un marché alimentaire, principalement utilisé pour la vente de fruits, légumes, épices, viande et poisson, mais les marchands de légumes vendent aussi des plats de rue cuisinés typiques de la cuisine de Palerme. Un spectacle haut en couleurs et en odeurs qu’il est indispensable de découvrir.
Nous voici déjà à la fin de notre visite à Palerme. Ces 2 jours nous auront permis de découvrir cette ville très contrastée. Autant la nouvelle ville est oppressante avec ses innombrables HLM vraiment hideux, autant l’ancien Palerme est un croisement de cultures et de traditions anciennes avec un patrimoine architectural incroyable. La capitale sicilienne appelée aussi » Royaume du soleil » est une destination incontournable à ne manquer sous aucun prétexte.
A bientôt …









Réserve naturelle dello Zingaro
Mardi soir, nous arrivons à notre spot dodo, le parking de l’entrée de la réserve naturelle dello Zingaro. Un spot comme on les aime, gratuit, avec une vue à couper le souffle et nous ne sommes que 2 VR (véhicules récréatifs).
Mercredi 4 juin, après une nuit au calme mais accompagnée de quelques passagers clandestins assoiffés de sang (je parle des moustiques bien sûr …), le parking se remplit inlassablement dès 8h00. Oui oui, les italiens vont à la plage tôt le matin ! De notre côté, matinée studieuse pour Marcel qui bosse et moi qui travaille sur mon blog. Il fait chaud mais une brise très agréable nous accompagne, c’est l’idéal.
Puis, dans l’après-midi, nous prenons nos maillots de bain et partons à la découverte de cette réserve naturelle et de ses nombreuses criques aux eaux turquoises. Si le parking est gratuit, il nous en coûtera 5€/personne pour pénétrer dans cet espace protégé aux règles très strictes, comme entres autres : pas de chaise, de parasol ou de matelas pneumatique sur les plages. Et c’est interdit aux tongs !!!! Bon, vu l’état du chemin menant aux plages, on comprend pourquoi de bonnes chaussures sont recommandées.
Nous empruntons un tunnel appelé la « galleria 18 mai 1980 ». En effet, au printemps 1980, 2’000 personnes ont manifesté ensemble pour dire « non » à la construction d’une route censée relier San Vito lo Capo à Scopello. Une véritable route côtière qui aurait fini par dévaster l’une des plus belles portions de côte sicilienne restée intacte jusqu’à aujourd’hui. Grâce à cette mobilisation, la première réserve naturelle de Sicile a vu le jour le 6 juin 1981. Et c’est vrai que la nature est vraiment magnifique !
Nous descendons nous baigner à la cala Capreria et laissez-moi vous dire que les plages ici se méritent. Il faut descendre des sentiers bien raides avec des marches creusées dans la pierre. Mais une fois arrivés, le spectacle est de toute beauté. Même si la plage est toute petite et qu’il y a encore un peu de monde, c’est un vrai paysage de carte postale. Après la baignade et la bronzette, il faut penser à remonter. Ce soir, nous dormons encore ici. Le parking se vide gentiment et nous sommes 3 VR à profiter du panorama. Pour le souper, ça sera tortilla de patatas avec quelques tranches de charcuterie italienne, une belle mozzarella et une salade verte. Buon appetito !





















Trapani/Erice
Jeudi 5 juin, nous arrivons à Trapani. La ville en soit n’a rien d’extraordinaire mais c’est une halte pratique pour monter au village médiéval d’Erice grâce à son téléphérique, suisse bien sûr !
Notre spot dodo est un parking dans les salines. Pas très glam mais il a plusieurs avantages. Il est bien situé, pas cher (10€/nuit), avec tous les services et surtout il offre une navette gratuite prête à nous véhiculer aux 4 coins de la ville de 6h à minuit.
En fin d’après-midi, nous montons à Erice et mauvaise surprise, la dernière cabine redescend à 20h en semaine (minuit le week-end). Son site Internet étant en rade, impossible de contrôler ce détail avant d’y aller. C’est cuit pour souper au petit resto sympa que j’avais trouvé. Cela ne nous empêche pas d’apprécier notre balade dans ses étroites ruelles, de déguster un excellent granité artisanal et une pâtisserie trapanaise puis d’admirer les superbes points de vue sur la baie de Trapani et les îles Egades.
Une fois de retour à Trapani, nous soupons au restaurant Bromu et nous nous régalons avec d’excellentes pâtes faites maison et un bon verre de vin rouge italien. Vers 23h, notre navette vient nous chercher et nous ramène au parking. Une organisation au top ! A domani …




























Iles Egades
Cette nuit, nous nous sommes battus contre de nombreux moustiques qui nous ont littéralement dévorés. Malgré nos moustiquaires et du spray, ils ont réussi à entrer et se planquer pour nous dévorer la nuit venue. Nous sommes couverts de piqûres qui nous démangent … Caramba !
Vendredi matin 6 juin, c’est donc un peu la tête dans le cul que nous partons faire une croisière d’une journée en bateau dans les îles Egades. Nous avons acheté cette excursion via le site Get Your Guide pour 41€/personne, dîner compris. Le rapport qualité/prix est vraiment excellent. A cette saison, le bateau n’est pas plein, c’est très agréable. Nous quittons le port de Trapani pour la ville de Favignana. Longtemps, l’île n’a vécu que de la pêche, en témoigne l’énorme conserverie qui jouxte le port qui fut fondée par la famille Florio qui acheta l’île et inventa la mise en boîte du thon. Aujourd’hui, les 3 îles vivent uniquement du tourisme qui assaillent l’archipel en plein été. A notre arrivée, un large choix s’offre à nous pour faire le tout de l’île : en vélo, scooter ou petit train. Nous optons pour cette dernière option, il fait trop chaud pour pédaler.
De retour sur le bateau, ce dernier fait le tour de l’île pour nous permettre d’admirer les différentes petites criques aux eaux turquoises. Et voici arrivé le temps de la première halte baignade en pleine mer suivi du repas, des pâtes au pesto alla trapanese, avec du vin blanc, de l’eau et de la pastèque en dessert. Simple mais efficace.
Notre seconde halte est pour le village de Levanzo qui consiste en une trentaine de maisons blanches coincées entre une petite plage à l’eau cristalline et la montagne. Une heure est largement suffisante pour une trempette et un petit tour dans la ruelle principale. Après une dernière halte baignade en mer, il est déjà temps de retourner à Trapani en fin d’après-midi. Nous reprenons la navette gratuite qui nous ramène au parking des Salines et nous reprenons la route.
































Borgo Bonsignore / Réserve naturelle
Après un peu moins de 2h de route, nous nous arrêtons pour passer le week-end dans la réserve naturelle de Borgo Bonsignore. J’ai dégoté un spot nature au bord d’une magnifique plage. Quelques vans sont déjà là, mais y’a bien assez de place. Le petit plus pour la meuf en manque d’animaux que je suis, plusieurs chiens errants dont une vraiment adorable qui ne nous lâche plus depuis notre arrivée.
Samedi 7 juin, après une nuit bercés par le son des vagues, nous entamons notre journée bien chill, entre balade sur la plage, baignade, câlins à la chienne, petit repas léger, compétition de chaises longues et de cartes. Nous sommes étonnés du peu de monde dans le coin, car la plage est magnifique et il fait tout de même 30 degrés. La journée de demain s’annonce sur le même modèle. Buenasera …
















Scala dei Turchi / Vallée des Temples
Lundi 9 juin en fin de matinée, nous quittons notre petit spot de rêve et décidons de nous rendre à la première ville voisine, à Ribeira, pour aller chercher de la nourriture pour « nos » 4 compagnons poilus ainsi que des pipettes antiparasites. Hier soir, ils ont eu droit à du riz mélangé avec du thon et ils ont plutôt apprécié. A 20 minutes de route, nous trouvons une animalerie qui me permet d’acheter 4 kilos de croquettes, des écuelles et de l’antiparasite. De retour sur site, nous installons la nourriture et de l’eau, leur mettons les pipettes sur le dos et leur faisons nos adieux. Bien évidemment, je ne peux retenir mes larmes et je me dis que la misère n’est pas moins pénible au soleil …
Notre prochaine halte est pour la « Scala dei Turchi » (escaliers des turques), sublime paroi rocheuse aux formes ondulées et irrégulières constituée de marne, une roche sédimentaire calcaire d’une éclatante couleur blanche. Il est possible de marcher dessus, mais nous préférons la vue depuis la côte qui offre un panorama magnifique sur la mer et les plages de sable fin. Le site tient son nom des incursions de pirates sarrasins ou barbaresques appelés » Turcs » par la population locale. Ils y trouvaient un abri contre les bourrasques de vent et un abordage plus sûr.
Malgré l’écrasante chaleur du jour (plus de 32 degrés aujourd’hui), nous nous aventurons à la Vallée des Temples, incroyable site archéologique abritant des temples grecs les mieux conservés au monde. La ville a été fondée en -580 par les colons grecs. Malgré la fin d’après-midi, nous parcourons les lieux sous une chaleur intense. Mais le site vaut vraiment le détour et quelques kilos de sueur en moins. Heureusement, nous trouvons un petit café pour nous désaltérer en chemin.
Ce soir, nous dormons encore une fois dans un spot magnifique, les pieds dans l’eau. Et nous sommes seuls ! Une superbe aire de camping-car qui nous offre un très beau coucher de soleil et une douce soirée.




























