Haute-Garonne / Toulouse (France)

Vendredi 24 janvier 2025, nous passons notre première nuit au camping du Rupé, à 8 kilomètres du centre de Toulouse. Au milieu de la nuit, nous sommes réveillés par de la musique ou plutôt par les basses d’une soirée qui se passe non loin de là. Purée, c’est notre bol ça. Où que l’on se pose, que ce soit en Suisse ou à l’étranger, dans un camping ou en sauvage, y’a souvent une voiture qui se parque à côté de nous et qui écoute la musique à fond ! Bon, c’est aussi ça les aléas de la vanlife. Nous arrivons quand même à dormir avec des bouchons d’oreille.

Samedi 25 janvier, il fait moche, il pleut et il fait froid. Nous dédions donc cette journée aux différentes corvées. Petit ménage dans Gru, nettoyage des sanitaires, lavage de notre linge sale et repassage de nos affaires. Mon petit fer à repasser de voyage à vapeur et ma mini-planche à repasser sont top. Puis, nous bossons ensuite sur nos divers projets en cours. Bref, un jour off pas très « instagrammable » mais nécessaire. Demain, la météo est meilleure alors nous visiterons enfin Toulouse.

A peine couchés à 23h00, rebelote avec le retour des basses insupportables mais puissance 10 !!! Ca fait vibrer Gru, c’est insupportable. Même les bouchons d’oreille n’y font rien. A 2h00 du matin, on ne dort toujours pas. On évalue les possibilités qui s’offrent à nous : se lever et partir à la « rave party », se barrer au fond du camping, se barrer tout court, aller sur place leur péter la gueule, trouver la prise du son et la sectionner (ouais c’est 2h00 du matin, on est pas très malin) ou prendre notre mal en patience. Marcel dit : « bon, ils vont bien finir par arrêter la musique, vers 4h00 sûrement ». Allez, on met des écouteurs et on essaie de dormir un peu avec notre musique. 4h00 passe, puis 5h00, puis 6h00 et toujours ces infra-basses qui nous prennent méchamment la tête. A 6h30, miracle, la fête officielle se termine et commence alors l’after entre les voitures des « ravers » (dixit le proprio du camping qui n’a pas fermé l’oeil non plus). Heureusement, le son est bien moins fort et on arrive enfin à dormir jusqu’à 9h30. On se demande quelle tête pouvaient bien avoir les mecs après cette interminable soirée techno. Bien éclatés sans aucun doute ! Bon, la nôtre de tête n’est pas des plus fraîches non plus.

Nous arrivons donc péniblement au dimanche 26 janvier, avec une bonne tête dans le cul. Mais bon, ce matin il ne pleut plus, on se motive et on commande un uber qui nous dépose sur la place du Capitole, au centre de Toulouse. Nous montons dans le petit train touristique qui nous fait faire un joli tour des différents quartiers. Puis, nous déambulons à pied à travers les ruelles de la Ville rose et passons par le marché Victor Hugo, plus vieux marché couvert de France, qui est un lieu authentique et emblématique de la Ville rose. Réunissant une soixantaine de commerçants passionnés du goût représentant tous les métiers de bouche, il est pour Toulouse une vitrine d’excellence de la gastronomie locale. En ce dimanche, ça fourmille de gens qui profitent de déguster de bons produits entre amis ou en famille. Une belle ambiance !

Nous n’allions pas repartir de Toulouse sans déguster la spécialité culinaire de la région du Languedonc, le cassoulet bien sûr. Avec ce temps froid, ce plat riche qui tient au corps fait du bien. Selon la légende, c’est durant le siège de Castelnaudary par les Anglais que les assiégés affamés auraient réuni tous les vivres disponibles (fèves et viandes) pour préparer un gigantesque ragoût pour revigorer les combattants. Ceux-ci purent alors chasser les Anglais et libérer la ville.

En fin d’après-midi, un uber nous ramène au camping, nous nous rechargeons en eau et nous partons sur Carcassonne pour la visite de sa cité médiévale demain. On croise les doigts pour que rien ni personne vienne perturber notre sommeil cette nuit. Allez, on y croit ! Bonne nuit …

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