Dates : du 28 novembre au 14 décembre 2025
Km parcourus : 700 kilomètres ~
Le Montenegro se distingue par ses paysages naturels exceptionnels, notamment les bouches de Kotor, le seul fjord méditerranéen. Le canyon de la Tara est le plus profond d’Europe, avec des gorges pouvant atteindre 1’300 mètres de profondeur. Il est également le premier Etat au monde à avoir inscrit l’écologie dans sa Constitution en 1991.
Le pays compte 5 parcs nationaux sur un territoire de seulement 13’812 km² et le lac Skadar est le plus grand lac des Balkans.
Un petit pays qui a tout d’un grand.
- Herceg Novi
- Perast
- Budva
- Sveti Stefan
- Petrovac
- Ulcinj
- Stari Bar
- Sutomore
- Parc National du lac Skadar
- Rijeka Crnojevica
- Nevidio canyon
- Parc national de Durmitor / Crno jezero (lac noir)
- Parc national de Biogradska Gora / Lac de Biograd
- Kolašin
- Notre itinéraire au Monténégro
- Notre itinéraire en Europe jusqu’à ce jour
Herceg Novi
Après 2 mois de sédentarisation en Croatie, vendredi 28 novembre, nous revoici sur les routes d’Europe. Nous reprenons notre périple en camping-car à travers le Montenegro.
Bien que nous connaissions déjà un peu le pays vu sa proximité avec notre maison près de Dubrovnik, nous avons encore de nombreux coins à découvrir et en camping-car cette fois-ci. Notre première halte est la visite de la vieille ville d’Herceg Novi.
Tantôt sous domination serbe, italienne et ottomane, la vieille ville se mérite avec ses nombreuses marches pour y accéder. Nous passons devant la forteresse Kanli Kula qui signifie « tour sanglante » en Turc. Construite au 16e siècle par les Ottomans alors maîtres de la région, la forteresse était avant tout une prison. C’est ici qu’étaient enfermés les opposants locaux à la mainmise de l’Empire ottoman. Si les murs pouvaient parler, ils raconteraient sûrement des choses bien sanglantes. Aujourd’hui, le monument accueille de nombreux concerts et spectacles en période estivale, une belle revanche !
Nous poursuivons notre descente et admirons les ruelles étroites et joliment pavées. Pour fin novembre, la vieille ville est bien animée et de nombreux restaurants sont ouverts. Nous en choisissons un et sommes surpris par le prix des plats extrêmement bas. Notre facture s’élève à 20€, ça change de la Croatie ! Un des avantages de ne pas faire encore partie de l’Europe, même si la monnaie locale est déjà en Euros.
Nous descendons jusqu’au bord de la mer, admirons la forteresse Forte Mare qui surplombe le port et la plage. Nous longeons le bord de mer jusqu’aux ruines de la forteresse Fort Citadela puis amorçons la remontée. A mi-hauteur, nous entrons dans l’église St Michael Archangel qui domine la belle place Belavista au coeur de la vieille ville. Une très belle découverte de cette vieille ville où nous n’avions jamais pris le temps de nous arrêter.
Après avoir fait chauffer nos mollets jusqu’au parking où nous avons laissé Gru, nous roulons jusque dans les bouches de Kotor, baie spectaculaire inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elles forment une succession de golfes et de détroits, ressemblant à un fjord mais formées par des canyons submergés plutôt que par des glaciers. Nous avons fait plusieurs fois cette magnifique route qui longe le bord de l’eau mais au coucher du soleil, c’est très beau aussi. Ce soir, nous nous arrêtons dormir sur un parking en bord de mer. Le bon côté est qu’à cette époque, le stationnement est gratuit. Le mauvais côté est qu’il fait nuit à 16h45, donc les journées sont courtes, surtout quand on essaie de se stationner avant la nuit.
Allez, on reprend ses marques dans Gru et ses habitudes de nomades. Bonne nuit …




























Perast
Pour notre première nuit dans Gru, nous ne dérogeons pas au mode « poissard » avec un concert de rock dans un des bistrots pas loin de notre emplacement. Heureusement, le son n’est pas trop fort et les festivités se terminent vers 00h30. Ouf !
Samedi 29 novembre, après le petit-déjeuner, nous partons visiter Perast, petite ville balnéaire, charmante et paisible. Ayant longtemps résisté à l’invasion ottomane alors que le reste de la baie avait déjà capitulé, elle fut un bastion vigoureux du commerce et de la défense face aux Turcs sur la côte Adriatique pendant près de 5 siècles. Les marins vénitiens, puis russes fréquentèrent l’école nautique locale afin de se former dans le domaine de la navigation, de la cartographie et de l’ingénierie navale en général.
Nous avions passé à proximité de la ville à plusieurs reprises et l’endroit aux beaux jours est pris d’assaut. Même à cette période, il y a un peu de monde. A notre arrivée, nous stationnons sur le parking en dehors de la ville et le gardien nous informe que le prix pour rester ici est de 12€/heure. Voyant que nous hésitons à aller nous parquer plus loin, il nous propose de prendre un ticket de bateau pour aller sur l’île de Notre-Dame-des-Roches à 15€/personne (c’est 30€/personne l’été) et nous dit que nous pouvons même rester dormir sur place.
Les îles de Saint-Georges et de Notre-Dame-des-Roches sont les plus belles attractions de Perast. La première, non accessible aux touristes, abrite un monastère bénédictin datant du 12e siècle et le cimetière de Perast. L’île de Notre-Dame-des-Roches quant à elle est ouverte aux visiteurs. C’est une destination de pèlerinage importante au Montenegro et une des principales attractions touristiques de la baie de Kotor. L’été, des hordes de touristes se pressent sur cet îlot minuscule dont on fait le tour en 5 minutes. Mais là, nous sommes presque seuls et à ce prix-là, on se dit « OK, allons-y ». La balade en bateau dure 5 minutes et nous y voici. Cette petite île artificielle de 0,38 hectares a été formée à partir de roches et restes de vieux bateaux effondrés transportés par les marins. L’église bâtie en 1632 a été réformée et élargie en 1722. En 1979, elle est devenue, comme toute la baie de Kotor, site du Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO.
De retour sur la terre ferme, nous nous baladons à travers les petites ruelles, admirons les belles maisons blanches et les palais vénitiens cossus. Quelques belles ruines envahies par une végétation luxuriante donnent beaucoup de cachet à l’endroit. L’église de Saint-Nicolas se distingue par son clocher culminant à 55 mètres de hauteur, ce qui en fait la plus haute construction de toute la baie de Kotor. Dans l’après-midi, nous faisons une halte au restaurant Conte et profitons d’une jolie éclaircie pour déguster nos excellents plats sur la magnifique terrasse.
Perast, comme Kotor d’ailleurs, est un véritable paradis pour les amoureux des chats. On en croise un peu partout dans le village, allongés ci et là, en attente de quelques caresses. Les habitants les laissent vivre paisiblement et certains les nourrissent régulièrement. En tout cas, comme en Croatie, ils sont tous stérilisés et plutôt en bonne forme.
D’ailleurs, lorsque nous arrivons devant Gru, une jolie minette toute câline nous accueille et ne nous lâche plus. Nous ouvrons la porte et elle grimpe illico. Après un rapide tour du propriétaire et quelques essais de dodo sur les coussins, elle passera finalement la soirée lovée sur les genoux de Marcel. Trop choupi !
A demain …















































Budva
Hier soir, avant d’aller nous coucher, Marcel met la minette dehors. Vers 00h30, on entend du bruit, y’a un animal qui marche sur le toit. Ca nous est déjà arrivé avec des oiseaux mais là ce n’est clairement pas le cas. Une fouine, un rat ?? Depuis la capucine, Marcel ouvre le lanterneau et regarde dehors. Il aperçoit la minette qui a réussi, on ne sait toujours pas comment, à grimper sur le toit de Gru qui mesure tout de même presque 3 mètres de haut. Ca restera un grand mystère ! Dès qu’elle voit Marcel, elle se jette dans notre lit par le lanterneau. Après une telle détermination, elle a bien mérité de passer la nuit avec nous. Et elle ne bronchera pas d’une oreille jusqu’au matin.
Lorsque nous nous levons, nous la faisons sortir et nous ne la reverrons juste avant notre départ pour un dernier câlin. Nous aurons partagé un joli moment en sa compagnie, elle va nous manquer. Si nous ne prenions pas l’avion de temps en temps pour aller en Suisse ou au Portugal voir nos familles, nous l’aurions volontiers embarquée. Mais il faut être raisonnable, nous ne pouvons pas emmener tous les animaux que nous rencontrons durant notre voyage.
Aujourd’hui, dimanche 30 novembre, nous partons découvrir Budva, cité balnéaire très prisée en été avec ses nombreuses plages et sa vie nocturne. Ce qui nous intéresse c’est surtout sa vieille ville. Lorsque nous arrivons par la route costale, nous sommes un peu désenchantés par la vue sur la ville et son nombre incalculable de buildings, hôtels et tours en tout genre, flambants neufs ou en construction. Nous parquons Gru et partons visiter la vieille ville à pied. Enfin un peu de soleil, ça faisait un moment que nous ne l’avions pas vu.
Nous longeons le bord de mer et malgré la jolie vue sur les montagnes et l’île de Saint Nicolas, nos regards sont irrémédiablement attirés par la montagne de déchets qui jonchent les plages.
Nous pénétrons enfin dans la vieille ville et nous nous laissons charmer par les lieux. C’est un vrai labyrinthe de ruelles étroites et de petites places, où l’influence vénitienne se ressent dans l’architecture et les balcons des habitations. Nous admirons l’église Saint-Jean et l’église de la Sainte-Trinité puis nous pénétrons dans la Citadelle datant du 15e siècle pour admirer la vue depuis ses remparts.
Vers 14h30, nous nous arrêtons manger un bon plat typique dans un restaurant de la marina. Même si les prix sont plus élevés qu’à Herceg Novi, nous mangeons pour 60€ (une entrée à partager, un plat bien copieux chacun, un verre de vin et une minérale), c’est tout à fait correct.
A quelques kilomètres après Budva, nous avons trouvé un grand parking au bord de la mer pour y passer notre prochaine nuit. L’endroit est assez fou, avec de grands hôtels modernes derrière nous, un immense parking en herbe où se stationner et des petits restos de plage typiques dont quelques-uns sont encore ouverts. Et au milieu de ce drôle de mélange, au bord de la jetée où se baladent les touristes, y’a un gros taureau en liberté, tout seul comme sorti de nulle part. On va de surprise en surprise. Une chose est sûre, il ne dormira pas avec nous cette nuit celui-ci.
Bonne nuit …


























Lundi 1er décembre, nous avons prévu une journée tranquille dans le coin. Après une bonne grasse matinée, nous apercevons notre ami le beau taureau par une des fenêtres de Gru. On sort notre caddie à roulettes et nous partons faire quelques courses au supermarché du coin.
Nous sommes parqués tout près d’un restaurant géorgien et comme nous ne connaissons pas cette cuisine, nous allons goûter à ses spécialités. Et nous nous régalons avec des khinkali (sorte de raviolis vapeur et farcis avec de la viande ou du formage), différentes sortes de pkhali (légumes hachés et émincés, à base d’épinards, de betteraves et de carottes avec des noix moulues, du vinaigre, des oignons, de l’ail et des herbes) et un khatchapouri (sorte de pain pizza fourré au fromage). Un vrai délice et une belle découverte culinaire !
Nous profitons ensuite du soleil sur la plage avant d’aller marcher un peu le long du front de mer. Et bien sûr, je me munis de mon sac de croquettes pour aller nourrir la colonie de chats qui vit dans le coin. Mais ça fait plaisir, ils sont tous en bonne forme et pas particulièrement affamés, signe que les locaux leur donnent à manger.
De retour vers Gru, nous constatons que le taureau a disparu. Nous ne savons pas si quelqu’un est venu le chercher ou s’il a décidé de changer de crémerie, mais on ne le verra plus. Il se passe vraiment des choses étranges dans ce pays !
Bonne nuit …










Sveti Stefan
Mardi 2 décembre en fin de journée, nous partons à quelques kilomètres de là visiter la station balnéaire de Sveti Stefan qui se compose d’une petite île reliée au continent par une étroite langue de sable et la partie continentale où vivent la plupart des résidents.
Fondée au 15e siècle, la presqu’île fortifiée était initialement une forteresse destinée à protéger les habitants des invasions ottomanes. Au fil des siècles, Sveti Stefan a évolué pour devenir un village de pêcheurs prospère avant de se transformer en un complexe hôtelier de luxe dans les années 1950. Aujourd’hui, l’endroit est fermé aux touristes, donc nous l’admirons sous toutes les coutures, mais de loin.
Le village offre de magnifiques plages qui invitent à la détente et à la baignade mais peut-être un peu moins à cette saison. Surtout que les nuages menacent et lâchent même quelques gouttes. Nous en profitons pour manger une morce au restaurant Olive puis nous longeons le bord de mer jusqu’à la plage de Miločer, avec ses eaux turquoises et son cadre naturel préservé.
Puis nous rebroussons chemin et reprenons la route jusqu’à Petrovac, autre petite station balnéaire quelques kilomètres plus loin. Nous trouvons un joli spot en bord de mer pour la nuit et même si la pluie s’invite à nouveau à la fête, l’endroit est très sympa. Il y a même un petit restaurant familial ouvert qui propose des pizzas au feu de bois. Le menu de demain midi est tout trouvé.
Bonne nuit …












Petrovac
Mercredi 3 décembre, nous nous réveillons sous un temps bien maussade. Il a plu une bonne partie de la nuit, on a même eu droit à un gros orage. Gru a les pieds dans l’eau. En début d’après-midi, nous allons commander 2 pizzas au bistrot d’à côté qui sont excellentes.
Hier soir, je regardais quoi faire dans le coin et j’ai vu qu’il y avait un joli SPA dans l’hôtel 5 étoiles à une centaine de mètres derrière nous. Parfait avec ce temps pourri. Par curiosité, j’ai checké le prix d’une chambre et à cette saison, le coût est vraiment très intéressant. Nous n’avons pas mis longtemps à nous décider.
Du coup, après nos pizzas, direction l’hôtel Ami qui est quasiment vide. Nous sommes même encore surclassés, donc nous voici dans une « Deluxe room » vue mer au 8e étage, trop beau. En fin d’après-midi, nous nous détendons au SPA, nous sommes tous seuls. Le soir, nous commandons un plat et un dessert au « room service » que nous nous partageons dans la chambre et nous nous jetons dans notre immense lit.
Jeudi 4 décembre, nous descendons prendre le petit-déjeuner et vu le peu de monde à l’hôtel, il n’est pas servi sous forme de buffet mais à la carte. Malgré cela, les portions sont plus que généreuses et il nous tiendra au corps jusqu’au soir. Aujourd’hui, la météo n’est toujours pas terrible et il y a beaucoup de vent. Du coup, nous décidons de rester encore une nuit à l’hôtel.
En fin de matinée, nous allons quand même marcher le long de la mer et nourrissons quelques copains sur notre passage. Ca fait du bien de prendre un peu l’air. Et en fin d’après-midi, on profite à nouveau du SPA avant d’aller cette fois-ci manger une morce au restaurant de l’hôtel. Malgré le fait que nous ne soyons que 2 couples, le menu proposé à 18€ est vraiment excellent et très bien servi.
Cette petite parenthèse « confort » nous aura fait beaucoup de bien et nous repartirons demain sous une météo qui s’annonce meilleure ces prochains jours. On croise les doigts.
A bientôt …
















Vendredi 5 décembre, nous profitons du « late check-out » à l’hôtel pour chiller encore un peu dans notre chambre. En début d’après-midi, nous quittons Petrovac, toujours sous une météo bien pluvieuse.
Avec le peu de soleil et les courtes distances effectuées ces derniers jours, notre batterie cellule ne s’est presque pas chargée. Vu l’heure déjà avancée et la temps, nous décidons de nous poser au camping Utjeha où nous sommes très gentiment accueillis par la mère de famille. Ce petit camping familial propose une vingtaine de places sous ses magnifiques oliviers, avec toutes les commodités. Bien évidemment, nous sommes seuls à cette période. Nous profitons de nous brancher à l’électricité pour recharger notre batterie, vidanger les eaux noires et refaire le plein d’eau claire.





Ulcinj
Samedi 6 décembre, le soleil est enfin de retour et nous partons en fin de matinée visiter la vieille ville d’Ulcinj située à l’extrême Sud de la côte Adriatique, tout près de la frontière albanaise.
A peine nous avons trouvé une place, nous sommes accueillis par 2 toutous. Ca change des chats pour une fois. Dans la région, nous avons constaté qu’il y avait un peu plus de chiens errants, mais toujours très amicaux. Avant de partir visiter la vieille ville, nous leur donnons quelques croquettes; oui, nous nous baladons avec des croquettes pour chats mais aussi pour chiens. On ne se refait pas !
Puis, un monsieur en voiture s’arrête tout sourire à notre hauteur, regarde nos plaques d’immatriculation et commence à nous parler dans un parfait allemand. Schweiz, Schweiz ! Il nous souhaite la bienvenue, nous dit que nous pouvons nous parquer en bord de mer et y dormir sans problème et nous propose de passer manger une morce dans son restaurant « le Fisherman Hari« . Les gens par ici sont super accueillants avec les touristes.
Nous montons dans la vieille ville perchée avec élégance au sommet d’une citadelle et sommes tout de suite sous le charme des lieux. Les petites ruelles escarpées dévoilent de belles maisons en pierre et de jolies places qui offrent une superbe vue sur la mer. A cette période, nous croisons plus de chats que de visiteurs. La légende raconte que l’écrivain Cervantès y fut gardé captif durant 5 ans juste avant d’écrire son fameux Don Quichotte. Il y aurait même vécu un grand amour qui aurait inspiré le personnage de Dulcinée (d’Ulcinj). Une statue à son effigie trône au milieu du village.
Au détour d’une ruelle, nous tombons sur le restaurant du gentil monsieur et nous sommes chaleureusement accueillis par ce dernier et sa soeur. Il n’y a personne mais ils proposent de nous faire à manger. Nous choisissons des scampis, des calamars et une salade. Nous nous régalons et les chats des environs aussi.
Dans l’après-midi, nous décidons de reprendre la route et de nous rendre à Stari Bar.



























Stari Bar
Au pied de la montagne Rumija, sur la crête escarpée se trouve les ruines de l’ancienne ville de Bar. Son édification remonte à l’époque de l’arrivée des Slaves du Sud sur la péninsule balkanique.
Nous parquons Gru et partons visiter le vieux Bar. Pour la somme de 5€/personne, nous découvrons l’ancienne citadelle abandonnée après les bombardements de 1878, déambulons à travers ses ruelles escarpées aux pavés inégaux, admirons ses églises byzantines, son aqueduc du 18e siècle et ses bains turcs. Le tout face à une incroyable vue donnant sur la baie et le soleil qui descend lentement à l’horizon.
L’ancienne ville médiévale fortifiée est aujourd’hui un site archéologique majeur avec des vestiges byzantins, vénitiens et ottomans. Une très jolie découverte qui nous aura fait remonter le temps.
Nous reprenons la route juste avant la nuit et trouvons une place où dormir en bord de mer dans le village de Sutomore. A notre arrivée, nous sommes à nouveau accoster par un monsieur en voiture qui reconnaît nos plaques suisses et nous parle aussi en allemand. Il nous indique où nous parquer et que nous pouvons rester dormir ici sans problème. Ces locaux sont incroyablement sympathiques !
A bientôt …






























Sutomore
Dimanche 7 décembre, journée chill dans la petite station balnéaire. Nous mangeons une morce au restaurant Tabija, juste en face d’où nous sommes parqués. Nous y avons déjà bu un très bon cockail hier et l’endroit est vraiment sympa. Mon risotto noir aux fruits de mer est vraiment délicieux.
C’est incroyable le culte du café/bar au Montenegro. Même dans le coin le plus paumé, loin de tout, il y a toujours un café et des monténégrins assis à une table en train de discuter et de boire un jus.
A Sutomore, en cette saison, il n’y a pas de touristes mais ce petit village reste tout de même très vivant, avec de nombreux locaux qui se baladent le long de la mer et qui prennent le soleil sur une terrasse. C’est super sympa !
Cette nuit, nous dormons encore ici et demain, on quitte le littoral pour l’intérieur des terres.
Bonne nuit …




Parc National du lac Skadar
Lundi 8 décembre, nous déjeunons et quittons la côte monténégrine pour nous rendre dans le Parc National du lac Skadar, à une vingtaine de minutes de là. Ce qui est fou dans ce pays, ce sont les très courtes distances entre les points d’intérêts. Nous n’aurons jamais fait si peu de kilomètres en une semaine. Ce n’est pas désagréable !
Nous voici arrivés à Virpazar, petit village situé sur les rives du lac Skadar d’où partent la majorité des excursions en bateau. A la belle saison, le village est pris d’assaut par des hordes de touristes qui viennent admirer les beautés qu’offre le plus grand lac des Balkans qui se situe à cheval entre le Montenegro (2/3 de sa surface) et l’Albanie (1/3). En été, le lac a une superficie d’environ 370 km2 et est profond de 5 mètres. En hiver, en raison des précipitations accrues, ses dimensions passent à 540 km2 pour 8 mètres de profondeur. C’est hallucinant, tout est sous l’eau en hiver.
Quelques jours avant notre arrivée, j’ai trouvé une excursion sur l’application « Get Your Guide », mais les prix à cette saison sont vraiment stratosphériques. Presque 100€/personne contre 20€ l’été pour une balade de 2h00. J’ai lu de très bonnes critiques sur la flotte Milica et j’ai trouvé son numéro, alors je lui envoie un message et lui demande une offre en direct. Quelqu’un me répond très rapidement et nous propose une sortie privée de 2h00 pour 40€/personne, coût de l’entrée dans le parc comprise (5€/personne). Là on est d’accord ! On a le choix du jour et de l’heure en plus. Réservation prise pour lundi à 12h00 !
Aujourd’hui, il fait un temps magnifique, c’est le jour idéal. Nous arrivons un peu en avance, trouvons une place de parc à l’extérieur du village et découvrons ce petit village tout tranquille en hiver. Il y a quand même du monde sur les terrasses, tradition oblige ! Un monsieur nous accoste, nous demande d’où nous venons et nous dit que nous pouvons dormir gratuitement cette nuit à côté de son hôtel/restaurant si nous le souhaitons. Il nous propose bien sûr de venir manger dans son restaurant après notre croisière.
Nous trouvons notre capitaine de bateau, un jeune patron très sympa qui parle plutôt bien le français. Durant 2h00, il va nous balader sur le lac en nous donnant de nombreuses informations super intéressantes. L’écosystème du lac Skadar est constitué de marécages, de forêts et de rochers et est apprécié pour sa diversité de flore et de faune. Le lac abrite 281 espèces d’oiseaux, dont le pélican frisé emblématique, symbole distinctif du parc. Nous avons la chance d’en apercevoir quelques-uns. Ils sont magnifiques avec leur robe blanche et leur bec orange vif. Le lac abrite également 49 espèces de poissons, ainsi qu’une variété d’amphibiens, de reptiles et de mammifères.
Et que dire du paysage qui nous entoure, une pure merveille ! Quel chance d’avoir pu faire cette sortie en bateau durant la basse saison. Même si les paysages en été doivent être très beaux avec de nombreux nénuphars et des fleurs, les lieux sont également envahis par une flopée de touristes entassés sur une multitude d’embarcations. Là, nous sommes que les 2 sur le bateau, il n’y a personne sur le lac à part quelques pêcheurs et les arbres se sont parés de leurs habits d’automne, c’est magnifique. Le capitaine a même pensé à mettre des bières au frais qu’ils nous offrent à mi-parcours.
A notre retour à quai, nous avons bien faim et nous repassons devant le restaurant du monsieur. C’est avec plaisir que nous nous y arrêtons et nous nous régalons de sa cuisine généreuse et faite maison.
Puis nous reprenons la route jusqu’au fameux point de vue de Pavlova Strana qui offre un panorama à couper le souffle en cette fin de journée, révélant la diversité des paysages du Montenegro dans toute sa splendeur. Les eaux de la rivière scintillent, tandis que les montagnes et les vallées créent une tapisserie ondulante qui s’étend à perte de vue.
Cette nuit, nous dormons non loin du fameux pont en pierre qui fait la notoriété du petit village de Rijeka Crnojevica que nous visiterons demain.
Bonne nuit …






























Rijeka Crnojevica
Cette nuit, malgré le calme absolu du village (il n’y a absolument personne), nous avons été dérangés une partie de la nuit par de nombreux aboiements de chiens. Mardi 9 décembre, après notre petit-déjeuner, nous partons faire quelques pas et nous nous rendons compte que le lieu où nous avons dormi est en fait l’entrée du camping qui est actuellement complètement sous l’eau. C’est incroyable !
Nous marchons sur le fameux pont en pierre qui enjambe la rivière du même nom que le village. En été, c’est un spot prisé des touristes qui longent la rivière en kayak ou en bateau-navette. Ca doit être encore bien différent de ce que l’on a fait hier sur le lac mais à cette période, nous avons à peu près zéro chance de trouver quelqu’un pour nous emmener.
Nous marchons le long du petit quai et croisons une multitude de chiens errants (et de chats aussi) qui aboient passablement. Je crois que l’on tient nos coupables hurlants de la nuit dernière. Il y a quand même un restaurant ouvert avec des pêcheurs sur la terrasse. Là, arrive une jeune dame qui nous demande si nous serions intéressés par un tour de bateau avec son mari. Elle nous montre les différentes possibilités de trajet et nous acceptons de suite l’une d’entre elles.
On y croit pas, c’est inespéré ! Juste le temps de prendre notre veste et nous voici partis pour une bonne heure de croisière sur les méandres de cette incroyable rivière qui se jette bien évidemment dans le lac Skadar sur lequel nous étions hier. Et quel bonheur, le temps est magnifique, nous sommes seuls sur la rivière avec le pilote qui prend plaisir et le temps de nous donner de nombreuses informations sur les lieux. Nous avons la chance d’apercevoir encore plus de pélicans frisés qu’hier. C’est le plus grand et le plus vulnérable des 8 espèces de pélicans et il fait partie des plus grands et lourds oiseaux du monde capables de voler. Ils sont tellement majestueux !
Comme sur le lac hier, le niveau de l’eau est impressionnant et inonde les champs qui sont bien verts en été. Le pilote fait une boucle supplémentaire pour nous faire plaisir et nous emmène jusqu’à l’embouchure du lac. Puis il nous emmène dans le labyrinthe des roseaux appelé l’Amazonie du coin. Nous naviguons tranquillement sous les arbres à moitié immergés et les nénuphars qui flottent sous la surface de l’eau. Un moment suspendu dans le temps !
Quelle chance d’avoir croisé cette dame sur le quai ce matin et qu’elle nous ait proposé cette sortie. Je ne pensais vraiment pas qu’une telle sortie aurait été possible à la mi-décembre. A l’arrivée, elle nous a même offert un joli magnet qui est venu agrandir notre « collection » sur le frigo de Gru.
























Nevidio canyon
Nous reprenons la route direction Nevidio canyon, haut spot nature de sports d’eaux vives à passé 1’000 mètres altitude. Et une fois n’est pas coutume, nous faisons plus de 2h00 de route. Le timing est parfait, nous avons même le temps d’une pause déjeuner en chemin (à 15h00 en fait) et nous arrivons à destination juste avant la nuit.
Même si la saison du canyoning est terminée à cette saison, nous aurons l’occasion de découvrir les environs demain. Pour cette nuit, nous sommes parqués dans un champ, à côté d’un éco-village fermé actuellement. Il va faire bien frais cette nuit, pas plus de 2 degrés.
Bonne nuit …





Mercredi 10 décembre, à notre réveil, une jolie couche de givre recouvre les alentours, c’est très beau. Il a dû faire bien froid cette nuit.
Après le petit-déjeuner, nous partons découvrir les environs à pied. Quelques maisons et des collines se reflètent dans un joli petit lac, tout est calme et reposant. Après une vingtaine de minutes, nous atteignons un pont en pierre qui enjambe le fameux canyon de Nevidio qui signifie « invisible » en monténégrin. Là où les monts Durmitor et Vojnik se sont heurtés il y a des millions d’années, la rivière Komarnica a creusé le dernier canyon conquis d’Europe, le Nevidio. Ce canyon porte ce nom insolite car, à proximité du village de Komarnica, la rivière disparaît soudainement dans une gorge singulière et devient ainsi invisible.
Du haut de notre pont, nous admirons la rivière en contre-bas avec ses reflets turquoises. Nous retournons au camping-car et descendons jusqu’à l’entrée du canyon. Nous trouvons un spot sympa pour nous parquer, marchons jusqu’à la chute d’eau Skakavica et le long de la rivière.
Nous passerons la nuit prochaine ici. Mais pour l’heure, c’est apéro et pique-nique au soleil. On en profite avant qu’il disparaisse derrière la colline.
A bientôt …














Jeudi 11 décembre, ce matin encore, tout est couvert de givre, c’est féérique. Nous déjeunons et une idée un peu folle, vu la température extérieure (pas plus de 3 degrés), nous vient en tête. Et si on tentait une petite baignade dans la rivière ? Nous avons repéré un coin sympa hier, juste à l’entrée du canyon. On enfile notre poncho et on y va.
On peut franchement dire que cette balade pédestre jusqu’à la rivière est déjà bien vivifiante. On y est, on se tâte mais on se lance ! Caramba, ça dépote cette affaire ! On y retourne même une 2e fois. Pas longtemps, mais ça fait un bien de dingue …
Après un peu de ménage dans Gru et quelques bricoles électriques, nous levons le camp, direction le lac noir dans le Parc national de Durmitor 30 kilomètres plus loin.






Parc national de Durmitor / Crno jezero (lac noir)
Le Parc national de Durmitor est un parc national depuis 1952, inscrit à l’UNESCO depuis 1980 et situé au nord ouest du pays. Son nom signifie « endormi », en référence à une légende folklorique qui indique que la montagne pourrait se réveiller. Le parc compte de nombreux écosystèmes, du méditerranéen à l’alpin, situé entre 450 et 2’522 mètres d’altitude. Il compte 48 sommets de plus de 2’000 mètres d’altitude, dont 15 dépassent 2’300 mètres. On y trouve également la station de ski de Savin Kuk.
Nous faisons une halte dans la ville de Žabljak qui se situe à 1’400 mètres et nous voyons de la neige sur les trottoirs, ça faisait longtemps. Nous faisons le plein de carburant (le prix du diesel est identique partout au Montenegro, entre 1.38 et 1.40€), quelques courses au supermarché et mangeons une morce avant de nous parquer près du lac noir.
Nous passerons la nuit prochaine au milieu de la forêt, sur un petit parking à 3€/la nuit, à 500 mètres du lac. Et bien sûr, nous sommes tout seuls. On chausse nos chaussures d’hiver et on part à la rencontre de ce lac noir. Il se compose de 2 parties reliées par un détroit serré et sa profondeur maximale atteint 49 mètres, ce qui en fait l’un des lacs de montagne les plus profonds de la région.
A la mi-décembre, le niveau de l’eau est très bas et à 15h00, il n’y a déjà plus de soleil. Nous marchons un peu le long de la rive bien boueuse puis faisons demi-tour. Nous sommes un peu déçus par le panorama mais nous nous réconfortons grâce à un excellent vin chaud servi au restaurant du coin. Pas le temps de trop traîner, nous nous dépêchons de retrouver Gru avant qu’il fasse nuit.
A demain …



Vendredi 12 décembre, le soleil pointe son nez et après le petit-déjeuner, nous décidons de retourner voir le lac. Lorsque nous sortons, un magnifique chien, super gentil et très maigre surtout, vient à notre rencontre. Rien de tel qu’une bonne ration de croquettes pour bien commencer la journée.
Julius, oui c’est son petit nom pour la journée, tout requinqué après sa pitance, nous accompagne tout frétillant jusqu’au lac. Et nous sommes accueillis par un beau soleil et plusieurs autres toutous vraiment très aimables. Après quelques bonnes gratouilles et des câlins à chacun, nous traversons la forêt et marchons au bord du lac. Le panorama est nettement plus attractif aujourd’hui.
Nous quittons nos amis à 4 pattes et reprenons la route. A peine sortis du village, nous voici dans un brouillard bien épais qui ne nous lâchera plus de la journée.
Notre prochaine halte se fait près du pont de Djurdjevica Tara qui enjambe le canyon de Tara et surplombe la rivière homonyme à 172 mètres de haut. Bâti entre 1937 et 1940 pendant la période du Royaume de Yougoslavie, c’était à l’époque la plus importante structure du genre faite en béton sur le continent européen.
Le pont s’étend sur le canyon de Tara, dont la profondeur culmine à 1’300 mètres. C’est la plus profonde gorge d’Europe et la deuxième au monde, après le Grand Canyon en Amérique. Et bien sûr le paradis des sports d’eaux vives aux beaux jours. Mais au mois de décembre, le décor est bien différent, désert et brumeux. Ca a aussi son charme !
Nous poursuivons notre route dans le cinquième et dernier parc national que nous découvrons au Montenegro, le Parc national de Biogradska Gora.




















Parc national de Biogradska Gora / Lac de Biograd
Ayant obtenu le statut de parc national en 1952, il s’étend sur 54 km2 et les montagnes y dépassent les 2’000 mètres. On y trouve également 6 lacs glaciaires dont le lac de Biograd au bord duquel nous dormirons cette nuit. Ce dernier est répertorié au Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO. Le site dénombre 220 variétés de plantes et 86 espèces d’arbres dont certains ont plus de 500 ans. On y trouve également 38 espèces de mammifères (ours, loups, cerfs, chevreuils, sangliers, loutres, chauves-souris, …).
A notre arrivée, le lac est entouré d’un léger voile brumeux qui lui donne des airs un peu mystérieux. Espérons tout de même que le soleil sera de la partie demain pour découvrir les lieux sous leur meilleur jour.
Bonne nuit …




Hier soir, petite déconvenue dans notre magnifique spot à 1’109 mètres d’altitude, notre bouteille de gaz est vide. Heureusement, il est 20h30 quand ça arrive et il fait encore bien chaud dans Gru. C’est l’occasion pour nous glisser dans les plumes plus vite que d’habitude.
Samedi 13 décembre, à notre réveil, la brume est toujours bien présente dehors et il ne fait que 7,7 degrés dans Gru. Et sans gaz, pas de chauffage, pas de four ni de petits thés chauds pour nous réchauffer. Alors, on triple les couches d’habits, on déjeune et on sort faire le tour du lac. Une très jolie balade de 4 km au coeur de cette belle forêt qui nous réchauffe. A mi-parcours, le soleil perce même les nuages.
Nous quittons le parc et partons à la recherche d’une nouvelle bouteille de gaz, ce qui est toujours une aventure. Dans chaque pays, le système est différent et on ne comprend pas pourquoi, mais les stations-services monténégrines sont réticences à nous en vendre. Nous en avions trouvé une petite près de Tivat et cela avait déjà été toute une histoire pour en acheter une. Et là, rebelotte, la station nous envoie chez un revendeur mais il est fermé lorsque nous arrivons. Nous retournons à la station-service et nous insistons poliment. Le monsieur finit par nous en vendre une plus grande mais impossible de la changer avec une bouteille d’une autre taille. Le gaz coûte 19€ mais la consigne de la bouteille 56€. Et surtout, nous nous trimbalons des bouteilles suisses et françaises vides et maintenant 2 monténégrines (une vide et une pleine). Quelle galère ce gaz !
Nous reprenons la route jusqu’à Kolašin, ville au coeur des montagnes surtout populaire pour le tourisme en hiver. C’est la route officielle qui nous emmènera au Kosovo. Marcel avait bien envie de se faire quelques descentes sur les 2 domaines skiables mais même si les pistes sont ouvertes, il n’y a malheureusement pas assez de neige pour rider.
Après le froid de ce matin, nous nous arrêtons manger une morce et décidons de nous payer une nuit à l’hôtel Wulfenia qui a ouvert tout récemment et qui propose un joli SPA. Une heure plus tard, nous barbotons dans la piscine et prenons du bon temps dans le hammam et les saunas. On est fan des contrastes !
A bientôt …
























Kolašin
Après une nuit bien au chaud (peut-être un peu trop d’ailleurs) dans notre bel hôtel, dimanche 14 décembre (un joyeux anniversaire à ma bichette d’amour), nous profitons du buffet du petit-déjeuner avant de larguer les amarres et prenons encore un peu d’altitude.
Nous montons jusqu’à la station de ski de Kolašin 1600 pour voir à quoi ressemble une station de ski ailleurs qu’en Suisse ou en France. Le domaine skiable a ouvert depuis 2 jours, tout est prêt, le DJ est là, le soleil aussi, manque que la neige. Nous buvons un verre de vin chaud et reprenons la route direction les 2 dernières villes du Montenegro, Berane et Rožaje.
La route pour atteindre la principale douane entre le Montenegro et le Kosovo nous fait passer par plusieurs cols de montagne. On monte, on descend, on remonte, on redescend. Heureusement, l’état des routes est excellent et offre de jolis points de vue sur les montagnes qui nous entourent. Et nous sommes chanceux, pas de neige sur les routes.
Etant donné que le Kosovo ne fait pas partie du système de la Carte Verte européenne qui facilite la libre circulation des véhicules assurés dans l’UE, les conducteurs étrangers doivent obtenir une assurance complémentaire couvrant au minimum leur responsabilité civile. Mais aucune difficulté particulière, il y a un bureau juste avant la frontière kosovar qui délivre ce document. Et cela revient à 28€ pour un mois.
Armés de ce document, nous passons sans aucune attente la frontière en ce dimanche et amorçons la descente vers la ville de Peja. Depuis le sommet, nous constatons qu’une épaisse mer de brouillard est prête à nous engloutir. Quelques centaines de mètres plus bas, nous voici complètement pris dans ses filets.
Bienvenue au Kosovo !







Retrouvez toutes nos autres escapades ici.
Des minois partout, c’est bien comme cela que je me rappelle de ces coins de l’Adriatique. J’allais vous demander si la météo était plus clémente qu’ici mais je vois sur les photos que oui ! Hop, alors bonne route vers ..? La Grèce pour un hiver au soleil ?? ☀️
Coucou Céline,
Oui en effet des poilus vraiment partout ! Nous avons eu plusieurs jours de pluie et le soleil est enfin revenu, ça fait du bien. Aujourd’hui, on a eu un bon petit 20 degrés au soleil, très agréable.
Nous allons remonter vers le nord du Montenegro puis direction le Kosovo où nous prendrons l’avion le 21 décembre direction Genève pour passer quelques jours en famille. Puis début janvier, direction l’Albanie, Macédoine du nord, Grèce puis Turquie.
Encore de belles découvertes en perspective.
Et toi, tu es aussi pleine de nouveaux projets nature, j’aime bien aussi te suivre sur les RS. Et la famille, j’espère que tout le monde va bien.
On vous souhaite d’ores et déjà de belles fêtes de fin d’année et une année 2026 riche en surprise.
Gros becs.
*minous 😽😻😸